Les paris hippiques en chiffres en 2010
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L'ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne) a livré son bilan pour les paris hippiques en ligne en 2010. Sans surprise, le PMU () est loin devant la concurrence.
Le PMU en tête des paris hippiques
L'ARJEL a délivré 8 agréments pour les paris hippiques en 2010. Il est évident que le marché des paris hippiques est difficile à pénétrer en France pour la plupart des opérateurs, compte-tenu du poids historique du PMU dans le secteur. On n'écarte pas un organisme détenant le monopole des paris turf depuis trois-quarts de siècle d'un claquement de doigts.
Le PMU revendique actuellement 80% des mises enregistrées sur les paris turf. Et n'oublions pas que le PMU dispose encore du monopole des paris hippiques « en dur ».
Les parieurs sur le turf
Le nombre de parieurs turf est en augmentation régulière et constante. Ainsi, on comptait un peu moins de 100 000 parieurs hippiques fin juin 2010, contre près de 140 000 début 2011. Un chiffre désormais supérieur à celui des parieurs sportifs.
Voilà le signe d'un marché qui trouve son public et qui tend à s'élargir sereinement.
Comportement des parieurs hippiques
Voici quelques chiffres sur le comportement des parieurs turf dans le courant de l'année 2010 :
- 452 millions d'euros de mises cumulées
- 125€ misées en moyenne chaque semaine
- 4.1€ placés en moyenne sur un pari
140 millions d'euros ont été déposés par les parieurs turf en 2010 sur les sites de paris hippiques. 1€ déposé sur un site de paris turf génère environ 3,2€ de mises.
Bien que dominé par le PMU, le marché des paris hippiques se développe donc, sans coup d'éclat mais sans coup d'arrêt.