Les parieurs français seront-ils privés de Ligue 1 ?
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Paris en ligne : la Ligue 1 et le tennis en danger ?
Dans le cahier des charges de l'ARJEL, il est stipulé que pour qu'un opérateur puisse proposer des paris sur une compétition, il devra avoir signé un accord avec l'organisateur de l'événement. Et dans ce domaine, il semblerait que les fédérations françaises de football et de tennis traînent les pieds.
Faute d'accord, pour l'heure, aucun pari sur la Ligue 1 n'est disponible chez les bookmakers autorisés en France. De même, les quarts de finale de la Coupe Davis disputés du 9 au 11 juillet n'ont fait l'objet d'aucune offre de paris sur et . Alors qu'on en trouvait sur les sites du et d'.
Les négociations achoppent sur les 1% de rémunération sur les mises requises par la FFF et la FFT. Alain Krzentowski, le président de SAjOO, s'insurge en soulignant que "1%, c'est 30 ou 40% de la marge".
Du côté de chez Betclic, le PDG Nicolas Béraud estime que "1% c'est monstrueux. En outre, le droit au pari est censé prévenir le trucage des matchs, la triche. Or on ne voit rien venir."
Le PMU et EurosportBET en avance
EurosportBET a signé un contrat avec la FFT, mais celui-ci ne porte pas sur Roland-Garros ni le tournoi de Bercy, les 2 plus gros tournois organisés en France. Et pour lesquels il faudra renégocier. SAjOO a refusé de signer avec la FFT car elle souhaite être informée "sur le montant des paris par match, sur les mises les plus élevées ou le type de paris. En revanche, la FFT ne peut nous garantir le droit d'utiliser le nom des joueurs", explique Alain Krzentowski. Ce qui sous-entend qu'en plus de signer un contrat avec la FFT, les opérateurs devraient peut-être signer un accord avec les joueurs.
Pour l'heure, seul le PMU reste serein. Un accord a été signé avec ASO, ce qui lui permet d'offrir des paris sur le Tour de France et un accord avec la FFF serait imminent. D'ailleurs, l'onglet Ligue 1 est bel et bien présent sur le site du PMU alors qu'il ne l'est pas chez ses concurrents.